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Les jardins et l’arboretum

Tout commence à Saint Cloud, au pied des jardins dits du Trocadéro, à l’intérieur du Parc de Saint Cloud, mon terrain de jeu pendant et après l’école, entre allées sinueuses, bosquets, pièces d’eau et volière. Puis il y les week-ends et les vacances, entre forêts et étangs du Gâtinais, chez mes parents. Et les étés dans le sud, près de Carcassonne, chez ma grand-mère, au milieu des jardins potagers et fleuris.

La magnifique serre ombragée et la terrasse ensoleillée étaient autant de souvenirs d’une autre vie, en Afrique. Il y avait aussi un jardin de bambous, petit morceau d’Indochine, où elle habita un temps.

Enfin, à l’adolescence, le Surrey, en Grande-Bretagne, et ses jardins.

Ce manoir est notre maison depuis plus de 30 ans.
Un jardin, pour moi, se pense et se ressent autour du bâti. J’ai pris le temps nécessaire pour aménager la maison.
Le temps pour observer la nature.
Le temps de l’arrivée de nos trois enfants.
Le temps aussi de m’imprégner de ce qui existait autour de chez moi, ailleurs, que j’aimais.

Au commencement, j’ai acheté fruitiers, rosiers anglais, vivaces, que j’ai planté autour du manoir.

Consciente de mes lacunes j’ai suivi quelques cours de botanique, de jardinage et d’Histoire des Jardins.

Les anciens du village m’ont apporté une monographie du XIXè siècle qui nous permit de reconstituer un petit domaine seigneurial conforme au dernier plan Terrier.

Petit à petit, nous avons réussi à recréer ce lien qui m’est si cher, entre le bâti et le végétal.

Nous avons travaillé d’arrache-pied à la préservation d’un patrimoine, local et vivrier. Nous aménagé les jardins, diversifié les cultures et planté des variétés anciennes.

Aujourd’hui, le Domaine de Poulaines est plus bien qu’un jardin : c’est à la fois un arboretum, un fructicerum et un jardin des plantes.

Un havre de biodiversité et un véritable conservatoire botanique abritant plus de 1300 espèces différentes.

Pour le plus grand plaisir de nos visiteurs.

Valérie Esnault

→ Nos amis les animaux ne sont pas admis.

Le calendrier des floraisons

Printemps

Floraison des Narcisses tardifs, des Alliums, Eremurus, Lys, Iris, pivoines (arbustives puis herbacées), rosiers, vivaces, Magnolias, Lilas (Syringa), Cornus, Florida et Kousa, Viburnum, Amelanchier, Deutzia, Cladrastis, Davidia, Michelia yunnanensis, Clématites, Glycine de Chine et du Japon.

Tous les petits fruits.

Été

Les aromatiques condimentaires et les menthes, les hémérocalles, Croscomias, Lavandes, Dalhias, Agapenthes, Potentilles, Salvia et autres vivaces, Lierodindrons, Catalpa, Sophora Japonica, Styrax, Aesculus Parviflora, Abelia, Ceanothus, Clerodendron, Indigofera, Itea, Weigala, Hibiscus, Budleias, Hydrangeas, Vitex.

Les Nénuphars et les Lotus.

Automne

Les couleurs des feuillages, Acer, Taxodium, Metasequoia, Quercus Palustris, Nyssa, Carrya, Gingko, Parrotia, Stewartia, Euonymous…)
Les sedums, bruyères, asters, graminées, rosiers, remontants, Eleagnus, Osmanthus, Camélia Sasanqua.

Les pommes, poires, coings, figues, myrtilles, sureau…

Hiver

Floraisons successives des bulbes sur les pelouses, dans les massifs, au pied des fruitiers plein vent. les héllébores, les hamamélis, Edgworthia, Camellia japonica, Sarcoccoca, Daphne, Lonicera fragantissima, Prunus.

La beauté des écorces et des chatons sous le soleil de l’hiver : Betula Jacquemontii, Nigra, Albosinensis, Acer Griseum, Liquidambar, Salix Matsudana, Coryllus et Salix.

Les conifères : Abies, Calocedrus, Cedrus deodora, Libani, Atlantica, Chamaecyparis, Cryptomeria, Cupressocyparis, Pinus Artistata et Parviflora, Sequoia, Tsuga.

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Domaine de Poulaines